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Roses de feu, blanches d'effroi
Les trois Filles sur le mur froid
Regardent luire les grimoires;
Et les spectres de leurs mémoires
Son évoqués sur les parquets,
Avec l'ombre des doigts marqués
Aux murs de leurs chemises blanches,
Et de griffes comme des branches.
Le poêle noir frémit et mord
Des dents de sa tête de mort
Le silence qui rampe autour.
Le poêle noir, comme une tour
Prêtant secours à trois guerrières,
Ouvre ses yeux de meurtrières!Rose de feu, blanche d'effroi,
En longue chemise de cygnes,
Les trois Filles, sur le mur froid
Regardant grimacer les signes,
Ouvrent, les bras d'effroi liés,
Leurs yeux comme des boucliers.
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La lune était sereine et jouait sur les flots,
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.De ses doigts, en vibrant, s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos;
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare?Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour.
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile?
Est-ce un djinn qui, là-haut, siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour?Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
D'un lourd vaisseau rampant sur l'onde avec des rames.Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots;
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leur flancs comme une forme humaine,
La lune étaint sereine et jouait sur les flots.
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C'est surement pas être artiste
Que d'frapper sur un piano
C'est surement pas être poëte
Que d'chagriner la petite fille
Assise au bord du STYX
J'suis vraiment si peu comique
Que les larmes me viennent à l'oeil
Et toi connard ça te fait rire
Ça te fait rire et moi pleurer
C'est qu'on doit rien piger
On est tous des imbéciles
On est bien très bien débiles
C'qui nous sauve c'est le style
Équivoque et aussi paradoxe
Et ça suffitOn a du s'gourrer de planète
C'est qu'sait même plus où on est
Les producteurs trouvent ça bien
Toi et moi on l'sait quand même
On est pas loin d'l'enfer ah!
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Y'a une gosse emmitouflée
A l'interieur de ma froideur
Une petite fille encore gelée
Dans la pénombre de son coeur
Je t'en supplie laisse-lui du temps
Je crois qu'elle t'aime pour de grand
Mais comment faire quand c'est défait
Ce truc d'enfant inside dedansJ'ai laissé le marque page au chapitre Toi
Là où a flambé l'orage, s'il te plaît attends-moi
Il faut tourner les pages okay, mais y'a du vent
Et mon homme c'est toi, mais pas maintenant
Et mon homme c'es toi, mais pas maintenantQuand je m'envole dans le ciel
Y'a que toi que j'épelle avec deux ailes
Et partout, même quand je t'oublie
Y'a pas de verou à l'infini
Mais comment faire pour que ça dure
Que tu aies pas mal à notre avenir
Je voudrais t'offrir du futur
Que nos souvenirs soient des souriresJ'ai laissé le marque page au chapitre Toi
Là où a flambé l'orage; s'il te plaît attends-moi
Il faut tourner les pages okay, mais y'a du vent
Et mon homme c'est toi, mais pas maintenant
Et mon homme c'est toi, mais pas maintenantY'a une gosse emmitouflée
A l'interieur de ma froideur
Une petite fille encore gelée
Dans la pénombre de son coeur
Je crois en l'amour, mais j'ai pas de preuves
Je t'en supplie laisse-moi du temps
Le temps de devenir toute neuve
Et de quitter mes peurs d'enfantJ'ai laissé le marque-page au chapitre Toi...
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J'ai du faire demi-tout
Longer la riviere sans retour
J'ai du faire de mon mieux
Tu ne m'as jamais prise au serieuxPourtant jamais au grand jamais
Nul ne t'aimait comme moi jamais
Je sais j'ai fais la vie, la vraie
Mais la vraie vie a mon avis est...Ailleurs où vivent les sirenes
Ailleurs où le courant nous mene
Ailleurs aux portes de l'Eden
Ailleurs au paradis ou même
Ailleurs...Tout reprendre à zero
Longer les meduses en radeau
Réécrire notre histoire
Refaire le grand jeu des grands soirsPourtant jamais au grand jamais
Nul ne t'aimait comme moi jamais
Je sais j'ai fait la vie, la vraie
Mais la vraie vie à mon avis est...Ailleurs où vivent les sirenes
Ailleurs où le courant nous mene
Ailleurs aux portes de l'Eden
Ailleurs au paradis ou même
Ailleurs...Pourtant jamais au gran jamais
Nul ne t'aimait comme moi jamais
Je sais j'ai fait la vie, la vraie
Mais la vraie vie à mon avis est...Ailleurs où vivent les sirenes
Ailleurs où le courant nous mene
Ailleurs aux portes de l'Eden
Ailleurs au paradis ou même
Ailleurs...
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